Depuis mon entrée en fonction en mars, ma priorité a été de rencontrer des aînés, des prestataires de services et d'autres personnes à travers la province. Je passe la majeure partie d'avril sur les routes, dans des zones urbaines et rurales, pour entendre directement quels sont les problèmes et les défis auxquels les aînés sont confrontés et leurs idées pour améliorer les programmes, le soutien et les services. En collaboration avec le personnel du Bureau du défenseur des aînés, je ferai le point sur ce que j'entends et ces discussions aideront à orienter l'accent de nos examens systémiques et de notre suivi dans les années à venir.
Mon objectif est que chaque aîné et sa famille ou son aidant puissent exercer leur autonomie pour accéder aux soutiens et services dont ils ont besoin. En tant que défenseur des aînés, je travaillerai en collaboration avec les aînés, les fonctionnaires gouvernementaux et les prestataires de services pour promouvoir un vieillissement sain et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour les aînés de la Colombie-Britannique.
Dans le cadre de mon orientation à ce rôle, j'ai examiné les volumes de travail produits pendant la première décennie du bureau. Le dévouement extraordinaire de l'ancienne défenseure des aînés de la C.-B., Isobel Mackenzie, a posé les fondations pour ses successeurs et, plus important encore, a mis en lumière comment améliorer la vie des personnes âgées et a sensibilisé sur de nombreux problèmes urgents. Elle a donné une voix aux aînés et à leurs proches et a plaidé efficacement pour un changement positif.
Je vais m'appuyer sur le travail d'Isobel, continuer à surveiller les services aux aînés et mener des examens des problèmes systémiques qui affectent les personnes âgées dans les domaines des soins de santé, du logement, des transports, du soutien financier et des services communautaires. Il reste encore beaucoup à faire et je me réjouis de travailler avec les Britanno-Colombiens pour défendre les intérêts des aînés de la C.-B.
Les aînés de la Colombie-Britannique bénéficieront d'un meilleur soutien pour vieillir en toute sécurité à domicile grâce à l'investissement de la province dans les soins à domicile et les services communautaires en recrutant et en fidélisant davantage de travailleurs de la santé, en améliorant la prestation de services et en élargissant les services pour les personnes âgées.
Le ministre de la Santé, Adrian Dix, a souligné l'importance de garantir un accès rapide aux services de santé nécessaires dans toute la province à mesure que la population vieillit. Le budget 2024 prévoit plus de 354 millions de dollars sur trois ans pour soutenir davantage les personnes âgées à vivre en sécurité chez elles plus longtemps, notamment en investissant 227 millions de dollars pour améliorer la qualité des services de santé à domicile pour les personnes âgées en ajoutant plus de travailleurs de la santé à la main-d'œuvre. De plus, 127 millions de dollars seront investis pour stabiliser et étendre les services très demandés qui fonctionnent à l'échelle de la province pour les personnes âgées.
Le programme Better at Home, financé par le gouvernement provincial et géré par United Way BC, fournira des services de soutien à domicile non médicaux supplémentaires aux personnes âgées, y compris des tâches quotidiennes telles que les courses, le ménage léger et les réparations mineures à domicile.
De plus, d'autres programmes communautaires pour les personnes âgées seront étendus grâce à de nouveaux financements, notamment le programme de soutien aux aidants familiaux et amis, le programme d'activation thérapeutique pour les personnes âgées et la prescription sociale. Ces programmes visent à soutenir les personnes âgées et à les maintenir actives et engagées dans leur communauté.
En investissant dans ces services communautaires et ces soins à domicile, la Colombie-Britannique s'efforce de garantir que les aînés puissent vieillir en toute sécurité et dignité chez eux, en restant connectés à leur famille et à leur communauté, et en bénéficiant d'un accès facile aux soins de santé dont ils ont besoin.
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Comment commencer ?
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L’exercice régulier est un puissant allié pour maintenir un poids santé, renforcer les muscles et les os, et améliorer la posture. Il réduit le risque de maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et certains cancers.
L'activité physique n'est pas seulement bénéfique pour votre corps, mais aussi pour votre cerveau. Elle stimule la libération de substances chimiques qui améliorent l'humeur et réduisent le stress. De plus, l'exercice régulier favorise la mémoire et les fonctions cognitives, un atout inestimable à tout âge.
En participant à nos ateliers, vous ne ferez pas que de l'exercice ou de la méditation. Vous deviendrez membre d'une communauté dynamique, soutenue par des instructeurs dévoués et des participants partageant les mêmes idées. Inscrivez-vous à l'un de nos ateliers et commencez votre voyage vers une meilleure santé aujourd'hui!
Entre histoire, culture et engagements
Dans le brouhaha de la conversation, émerge une voix empreinte de profondeur et de récit, celle de Véronique Mulungie, membre du CA du Carrefour 50+. Originaire du Grand Royaume Kongo, désormais la République démocratique du Congo, elle partage son parcours avec une sincérité touchante et une passion contagieuse. Née à Kinshasa, Véronique est une femme de culture et d'engagement.
Véronique, c'est d'abord une femme aux multiples facettes. Mère dévouée de trois enfants, elle a sillonné les chemins de l'éducation à Kinshasa, y menant ses études primaires, secondaires et universitaires. Mais au-delà des bancs de l'école, c'est dans la richesse de sa culture qu'elle a puisé son inspiration. « J'ai commencé à m'intéresser à ma culture, à mon héritage », confie-t-elle avec émotion. Pour elle, la quête de ses racines était essentielle, une exploration de soi-même qui l'a conduite à embrasser pleinement son identité.
Le récit de Véronique prend une nouvelle dimension lorsqu'elle évoque son arrivée à Vancouver, il y a de cela 19 ans. Un départ motivé par des enjeux économiques et la quête d'un avenir meilleur pour ses enfants. « La situation économique et les conflits en RDC m'ont poussée à partir », explique-t-elle sobrement. Mais malgré les défis de l'immigration, Véronique a su préserver son héritage, ancrant fermement sa culture au cœur de son quotidien.
La tradition du conte
Pour Véronique, être africaine au Canada, c'est bien plus qu'une identité, c'est un mode de vie. « Dans ma maison, je suis au Congo », affirme-t-elle avec conviction. À travers sa langue, sa cuisine, ses traditions, elle perpétue le lien intime qui la relie à ses origines. Mais concilier deux cultures n'est pas toujours facile, surtout pour ses enfants. « J'essaie de trouver un équilibre entre leurs racines trouvées ici et leur culture d’origine qui est mon authenticité culturelle », confie-t-elle avec préoccupation maternelle.
Engagée dans la transmission de son héritage, Véronique s'est investie auprès de diverses communautés. Au Carrefour 50+, elle s'implique pour les personnes aînées, consciente de l'importance de préparer l'avenir (en tant que future ainée elle-même). Or, c'est à travers le conte qu'elle trouve son plus bel écho. Autour du feu, dans les récits de ses ancêtres, elle trouve une source inépuisable d'inspiration. « Je raconte les contes de chez moi, je partage nos traditions », explique-t-elle avec fierté.
Vivre l’histoire noire au quotidien
Pour Véronique, le Mois de l'Histoire des Noirs va bien au-delà d'une simple commémoration. C'est l'occasion de faire entendre sa voix, de briser les stéréotypes et de célébrer la richesse de son héritage. « Nous devons nous faire connaître, et partager notre culture car c’est à travers le partage que les autres peuvent en apprendre plus sur notre histoire », martèle-t-elle avec détermination. Car derrière les clichés se cache une Afrique vibrante, d’une solidarité rayonnante et d’une diversité richissime.
À travers ses mots empreints de sagesse, Véronique nous invite à découvrir un pan méconnu de l'histoire, à célébrer la force et la résilience d'un peuple. Son message résonne comme un appel à l'ouverture et à la compréhension, une invitation à embrasser la richesse de la diversité humaine.
L'audition est un sens crucial, et sa perte peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie, surtout chez les personnes de plus de 50 ans. Au Canada, la perte auditive est une réalité courante, affectant une proportion importante de cette tranche d'âge.
Des études montrent que la perte auditive affecte environ 54% des Canadiens âgés de 40 à 79 ans, avec une prévalence plus élevée chez les hommes que chez les femmes (63% contre 46%). Cette prévalence augmente avec l'âge, atteignant 93% chez les personnes âgées de 70 à 79 ans. La perte auditive est souvent progressive et peut être causée par divers facteurs, y compris le bruit fort, les traumatismes, certains médicaments et maladies.
Causes et diagnostic
Les causes de la perte auditive sont multiples. Les problèmes conducteurs, qui entravent la transmission des ondes sonores à travers l'oreille, peuvent être dus à des infections, des obstructions du canal auditif ou des anomalies physiques. En outre, la perte sensorineurale, qui affecte les nerfs auditifs ou les structures internes de l'oreille, peut résulter de l'âge, de l'exposition au bruit ou de conditions médicales.
Il est important de diagnostiquer précocement la perte auditive. Les professionnels de la santé recommandent une évaluation auditive pour identifier le type et le degré de perte. Cette évaluation peut impliquer des tests auditifs standard et des examens physiques de l'oreille.
Traitements et interventions
Heureusement, il existe plusieurs options pour gérer la perte auditive. Les appareils auditifs sont l'une des solutions les plus courantes, aidant à amplifier les sons et à améliorer la communication. D'autres interventions peuvent inclure des implants cochléaires ou des aides techniques spéciales, selon le type et la sévérité de la perte auditive.
En plus des traitements médicaux, il existe des stratégies pratiques pour améliorer l'audition au quotidien. Par exemple, des modifications de l'environnement, comme réduire le bruit de fond et se positionner de manière optimale dans les conversations, peuvent aider. De plus, des exercices de renforcement de la mémoire auditive et de la compréhension peuvent être bénéfiques.
Importance de la conscience et de la prévention
Un aspect notable de la perte auditive est qu'elle est souvent non perçue par ceux qui en souffrent. Beaucoup de personnes âgées de 40 à 79 ans avec une perte auditive mesurée ne se rendent pas compte de leur condition. Cela souligne l'importance de la sensibilisation et des contrôles sur la santé et la qualité de vie. Une sensibilisation régulière à l'audition et des contrôles auditifs périodiques peuvent aider à détecter précocement la perte auditive, permettant une intervention plus efficace.
Enfin, il est crucial de reconnaître et de traiter la perte auditive pour éviter les conséquences telles que l'isolement social, la dépression et une réduction de la qualité de vie. Les communautés, les familles et les professionnels de la santé jouent un rôle essentiel dans le soutien des individus touchés par la perte auditive, en favorisant un environnement compréhensif et en facilitant l'accès aux soins et aux ressources nécessaires.
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