La Colombie-Britannique a récemment marqué le premier anniversaire d'une réforme majeure dans la manière de rémunérer les médecins de famille, inaugurant une ère de changements significatifs dans l'accès aux soins primaires. Cette initiative, saluée par le Ministère de la Santé, a permis à un plus grand nombre de résidents de bénéficier de soins de santé primaires grâce à l'inscription de 4 000 médecins de famille au nouveau modèle de rémunération au cours de sa première année. Résultat : en décembre 2023, environ 5 000 médecins de famille offraient des soins primaires longitudinaux, marquant une augmentation de 16,5 % par rapport à l'année précédente.
Ce n'est pas tout : le programme a également vu une hausse de 11,3 % du nombre d'infirmiers praticiens engagés dans les soins primaires, avec 590 professionnels en activité. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large visant à repenser la prestation des soins primaires dans la province, en mettant l'accent sur l'amélioration de l'accès et la qualité des soins pour les patients.
Le ministre de la Santé, Adrian Dix, a souligné l'importance de ce modèle de rémunération, qui permet aux médecins de se concentrer sur l'excellence des soins aux patients. Depuis son lancement, plus de 230 nouveaux médecins de famille se sont dédiés aux soins de santé primaire longitudinaux, et plus de 230 infirmiers praticiens y participent également, offrant des soins à plus de 243 000 patients.
Par ailleurs, le gouvernement a étendu le registre Health Connect, un système visant à faciliter la mise en relation des patients avec des prestataires de soins primaires. À ce jour, plus de 50 000 personnes ont trouvé un prestataire de soins grâce à ce registre, et plus de 4 200 médecins et infirmiers praticiens y ont téléversé les informations de leur clientèle.
Cette transformation des soins primaires s'appuie sur la Stratégie des ressources humaines en santé de la Colombie-Britannique, lancée en septembre 2022. Cette stratégie vise à garantir que les services de santé répondent aux besoins de la population grâce à un personnel de santé compétent et bien soutenu. Depuis 2017, la province a accueilli plus de 38 000 nouveaux prestataires de soins de santé, démontrant un engagement fort envers l'amélioration de l'accès et de la qualité des soins pour tous.
Ces efforts coordonnés renforcent le système de soins de santé en Colombie-Britannique, offrant un meilleur accès et des soins de qualité supérieure aux résidents. Le succès du nouveau modèle de rémunération des médecins et l'expansion du registre Health Connect sont des témoins éloquents de l'engagement de la province à améliorer la santé et le bien-être de sa population.
La vie de Diane Campeau est une mosaïque de résilience, d'engagement communautaire et d'une passion inébranlable pour la culture francophone. Née dans l'effervescence de Montréal (Rive-Sud et Rive-Nord), Diane a grandi dans une famille où l'amour et les valeurs de respect prédominaient, malgré les défis économiques constants.
« Nous n'étions pas riches, mais ce que nous avions en abondance, c'était l'amour et des valeurs solides. Cela m'a appris très tôt l'importance de la solidarité et de l'ouverture aux autres », raconte Diane, évoquant ses racines familiales. Son enfance a été marquée par de fréquents déménagements, un reflet de la réalité économique de l'époque. « Chaque déménagement était une leçon de vie, m'enseignant à m'adapter et à trouver de la beauté dans chaque nouvel environnement », dit-elle avec nostalgie. À ce titre, l'influence significative de son oncle, un Allemand qui a épousé une sœur de son père après la Seconde Guerre mondiale, a également joué un rôle crucial dans sa compréhension des horreurs de la guerre et la valeur de la paix.
Première rencontre avec la culture autochtone
Diane Campeau a traversé une période particulièrement éprouvante lorsqu'elle a perdu son père à un âge tendre. Le décès soudain de son père survenu lors d’une partie de chasse alors qu'il n'avait que 38 ans, a été un moment déterminant de sa vie. Elle se rappelle avec émotion : « Mon père est décédé d'une crise cardiaque. J'étais très proche de lui ». Cette perte a non seulement marqué un tournant dans sa jeunesse, mais a également entraîné un changement majeur dans sa vie familiale.
Peu de temps après, Diane et sa famille sont déménagés pour vivre avec son grand-oncle d’origine Abenaki, un changement qui a introduit Diane à une culture et à une perspective entièrement nouvelles. Ce déménagement lui a non seulement offert un soutien familial dans un moment difficile, mais a également élargi son horizon culturel. Vivre avec son grand-oncle lui a permis de s'immerger dans les traditions et les valeurs autochtones, une expérience qui a profondément influencé sa vision du monde et son respect pour les cultures diverses. Cette période de sa vie a été une étape cruciale dans la formation de ses valeurs d'inclusion, de respect et de compréhension des différentes communautés culturelles, des principes qu'elle a continué à chérir et à promouvoir tout au long de sa vie.
À son rythme
De son propre aveu, Diane a rencontré des défis académiques dans sa jeunesse, elle qui n’excellait pas à l’école. Or, ces obstacles ne l'ont pas empêchée de trouver sa voie. Sa carrière professionnelle est un témoignage de son adaptabilité et de sa détermination. D'un emploi dans le commerce de détail dans les magasins Woolco, elle s'est épanouie en tant que formatrice pour un commission scolaire, puis en enseignante d'anglais pour adultes.
« J'ai toujours su que je voulais enseigner. Mais la vie m'a menée sur un chemin différent. C'est seulement plus tard que j'ai pu réaliser ce rêve », explique Diane.
Son approche de l'enseignement, centrée sur le renforcement positif et l'inclusion, reflète ses expériences et son éducation. En effet, Diane a poursuivi des études supérieures à un âge avancé, obtenant un doctorat à 65 ans. « J'ai appris que l'éducation n'a pas d'âge », dit-elle avec fierté.
Sa décision de s'établir en Colombie-Britannique a été influencée par le désir de se rapprocher de sa fille, étudiante à l'UBC. Là, elle s'est rapidement engagée dans la communauté francophone, devenant une figure clé dans diverses organisations, notamment l’AFRACB, ancêtre du Carrefour 50+. « Vivre en français, c'est une partie intégrante de qui je suis. Je crois fermement à la richesse de notre culture francophone et je souhaite la partager avec tous », affirme Diane. Cela dit, Diane présente également un vif intérêt pour les Premières Nations et croit fermement en l'importance de bâtir des ponts entre les cultures. Elle reconnaît toutefois qu'il y a encore du travail à faire.
Rester active
En plus de son engagement communautaire, Diane mène une vie active et saine. « Mon père est mort très jeune, alors j’ai toujours cru en l’importance de l’activité physique. Il faut rester alerte et à l’écoute de son corps. » Elle pratique notamment le bateau dragon et le kayak, trouvant dans ces activités un lien avec la nature qu'elle chérit tant, se rappelant ses nombreux moments au cours desquels elle accompagnait son père en forêt . « Rester actif est essentiel, non seulement pour le corps, mais aussi pour l'esprit», partage-t-elle.
À 71 ans, Diane Campeau est la preuve vivante qu'il n'est jamais trop tard pour poursuivre ses rêves et s'engager activement dans sa communauté. Son histoire est une source d'inspiration, démontrant que la résilience, l'ouverture d'esprit, et l'engagement peuvent mener à une vie enrichissante et influente.
Au Canada, une population croissante de plus de 650 000 personnes est affectée par des troubles neurocognitifs, englobant des maladies telles que l'Alzheimer, les maladies cérébrovasculaires et d'autres formes débutant plus tôt dans la vie. Ces troubles, englobant plus de 50 maladies différentes, impactent non seulement les individus atteints mais également leurs proches, confrontés à des défis tels que le déclin cognitif, la perte de mémoire, et les changements comportementaux.
Face à cette réalité et à l'anticipation d'une augmentation de ces cas avec le vieillissement de la population canadienne, la Société Alzheimer du Canada a élaboré une stratégie nationale sur la démence et continue de travailler ardemment pour mieux gérer ces troubles. À travers son rapport phare, l'organisation vise à sensibiliser sur la diversité des personnes touchées, améliorer la compréhension des troubles neurocognitifs, promouvoir l'accès à des soins adaptés, et encourager une collaboration étendue pour une meilleure inclusion et diversité dans le soutien et la recherche.
Le rapport met également en lumière l'importance de considérer les caractéristiques individuelles telles que l'origine ethnique, le sexe, et l'âge dans la compréhension et le traitement des troubles neurocognitifs. Il projette une augmentation significative des cas parmi les communautés ethniques diverses et met en garde contre les impacts du racisme sur la santé cérébrale. De plus, il souligne les défis particuliers liés aux troubles neurocognitifs à début précoce et appelle à une meilleure inclusion de toutes les personnes affectées, quelles que soient leurs circonstances individuelles.
À travers cette initiative exhaustive, la Société Alzheimer du Canada aspire à transformer la prise en charge des troubles neurocognitifs au Canada, en insistant sur l'importance de l'adaptabilité des soins, la lutte contre la stigmatisation, et l'amélioration des politiques pour mieux répondre aux besoins uniques de cette population diverse.
LIRE KL
Le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique a annoncé la nomination de Dan Levitt au poste de défenseur des aînés, succédant à Isobel Mackenzie. Levitt, reconnu pour son engagement de 30 ans dans la défense des droits des aînés, prendra ses fonctions le 5 avril 2024, à la retraite de Mackenzie. Sous sa direction, le Bureau de défense des aînés, un organisme indépendant, continuera de surveiller, analyser et recommander des améliorations dans les domaines clés affectant les aînés, tels que les soins de santé, le logement, l'aide au revenu, le soutien communautaire et le transport.
Adrian Dix, ministre de la Santé, et Harwinder Sandhu, secrétaire parlementaire aux services aux aînés, ont exprimé leur enthousiasme pour la nomination de Levitt, soulignant son expérience et son engagement envers l'amélioration de la qualité de vie des aînés de la province. Levitt vise à garantir que les aînés, leurs familles et leurs aidants aient un accès indépendant aux soutiens et services nécessaires, promouvant ainsi un vieillissement en santé.
Isobel Mackenzie, saluant son propre travail en tant que première défenseure des aînés au Canada, a exprimé sa confiance dans la capacité de Levitt à poursuivre et à renforcer l'advocacy pour les aînés face aux problèmes croissants tels que la démence, le logement et les soins aux aînés. Elle a également souligné l'importance d'un réseau solide d'organisations et de services de soutien pour répondre aux préoccupations des aînés et de leurs familles.
Cette nomination s'inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement provincial pour améliorer le bien-être des aînés, avec un investissement d'environ 2 milliards de dollars dans l'expansion et l'amélioration des soins aux aînés, y compris les soins de santé primaires, les soins à domicile, les soins de longue durée et l'aide à la vie autonome.
Lors d'un atelier interactif et éducatif, Gaétane Palardy, une cheffe de formation vivant à Comox, sur l'île de Vancouver, a partagé son expertise et sa passion pour les herbes et les épices. Ce voyage culinaire, parfait pour les froides soirées d'hiver, a offert aux participants un aperçu fascinant de la façon dont ces ingrédients simples peuvent enrichir notre expérience culinaire.
Le voyage a débuté avec un focus sur les herbes. Gaétane a expliqué que les herbes, telles que le basilic, l'aneth et la coriandre sont souvent les feuilles, tiges ou fleurs de plantes aromatiques. Elle a souligné l'importance de leur ajout en cuisine qui peut être crucial pour le profil de saveur d'un mets.
Les épices : un monde de saveurs intenses
Puis, le voyage a pris un tournant vers les épices qui, contrairement aux herbes, proviennent d'autres parties de la plante, comme les racines, les graines ou les écorces.
Conseils pratiques pour un usage quotidien
Pour les herbes fraîches comme l'aneth et la coriandre, les ajouter à la fin de la cuisson est essentiel pour maintenir leur fraîcheur. Quant aux épices, les intégrer au début de la cuisson dans un corps gras comme de l'huile ou du beurre permet de libérer pleinement leurs arômes. N'hésitez pas à expérimenter et à laisser votre créativité culinaire vous guider.
Page 4 of 8
© 2023 - Carrefour 50+ CB | Mentions légales