Lorsque les journées raccourcissent, la lumière baisse et la météo devient plus grise, il est parfaitement normal de sentir un petit ralentissement : moins d’énergie, moins d’envie, un moral un peu bas. Pour beaucoup de personnes, surtout celles qui vivent seules, cette période peut peser davantage.
La bonne nouvelle ? Vous pouvez agir, avec des gestes simples et accessibles même si ce sont des pratiques totalement nouvelles pour vous.
Voici huit façons très concrètes de remettre un peu de lumière dans son quotidien.
1. Chercher la lumière, même un petit peu
Le manque de lumière influence directement l’humeur.
Bonne nouvelle : même 10 minutes d’exposition à la lumière naturelle peuvent faire la différence.
Concrètement :
- Installez-vous près d’une fenêtre pour le petit-déjeuner.
- Ouvrez les rideaux dès le réveil, même s’il fait gris.
- Si possible, sortez sur votre balcon ou devant chez vous, juste pour respirer et regarder le ciel.
- La lumière naturelle, même faible, envoie un signal positif à votre cerveau.
2. Marcher : la routine « anti-tristesse »
Si vous deviez n’en choisir qu’un, ce serait celui-ci.
Sortir marcher change tout : l’air frais, les couleurs, les bruits de la rue ou de la nature… Votre esprit s’aère, votre corps se mobilise et l’impact sur l’humeur est souvent immédiat.
Concrètement :
- Une marche de 10 à 15 minutes suffit.
- Pas besoin de performance : marchez à votre rythme.
- Choisissez un endroit agréable si possible : un parc, un sentier, une rue calme.
- Et même par temps gris, sortez ! La lumière extérieure est 20 fois plus forte que celle d’un intérieur.
3. Parler à quelqu’un, même 5 minutes
Quand on vit seul, les journées peuvent sembler longues. Une courte conversation peut casser la solitude et réchauffer le moral.
Concrètement :
- Appelez un ami ou un membre de la famille. N’attendez pas qu’on vous appelle parce que vous avez peur de déranger : si c’est le cas, votre interlocuteur laissera sa messagerie en fonction et vous rappellera dès que possible.
- Écrivez un message. Racontez simplement votre journée : l’important, c’est le lien.
- Vous pouvez aussi rejoindre une activité locale ou un atelier : un lieu où l’on vous attend, ça change tout et ça oblige à se bouger !
4. Créer une ambiance qui vous fait du bien
Pas besoin de grandes choses pour améliorer l’humeur. Votre environnement influence votre moral plus que vous ne le pensez.
Concrètement :
- Mettez une musique douce ou joyeuse.
- Servez-vous une boisson chaude que vous aimez.
- Ajoutez des guirlandes lumineuses à piles : sécuritaires, économiques, et parfaites pour créer une ambiance chaleureuse sans risque. Une petite lumière douce peut transformer une après-midi grise.
5. Lire un roman pour s’évader
La lecture est l’un des moyens les plus simples de voyager… sans bouger de son fauteuil.
Pourquoi ça fonctionne ? Un roman entraîne votre esprit ailleurs : un autre lieu, une autre époque, une autre histoire.
Cette “évasion mentale” est un vrai soutien en période de baisse de moral.
Concrètement :
- Choisissez un livre court ou un recueil d’histoires.
- Empruntez à la bibliothèque (gratuit, simple, varié).
- Fixez-vous un objectif modeste mais réaliste pour vous. Ex: 5 pages par jour. L’important, c’est d’ouvrir la porte vers autre chose.
6. Mettre ses pensées sur papier
Écrire quelques lignes permet d’alléger l’esprit. Pas besoin d’un journal intime, ni d’un beau cahier : un simple papier suffit.
Concrètement :
- Commencez en essayant de noter ::
- “Ce que j’ai réussi aujourd’hui”
- “Une chose qui m’a fait du bien”
- “Une idée pour demain”
En quelques minutes, vous clarifiez votre esprit et ça crée un sentiment d’accomplissement.
7. Faire une petite activité manuelle
Lorsque les mains s’agitent, l’esprit se calme.
Concrètement :
- Trier des photos
- Faire un mot croisé
- Reprendre un tricot
- Faire un puzzle
Faire des petits travaux de bricolage - Cuisiner une petite recette simple
Le but n’est pas “d’être productif”, mais d’occuper l’esprit avec douceur.
8. Ne pas rester seul si la tristesse dure
Un coup de mou, c’est normal. Mais si cela dure plusieurs semaines ou gêne votre quotidien : parlez-en.
À qui ?
- Un médecin
- Un proche
- Un membre de votre association franconphone ?
- Un intervenant local
Il existe de nombreuses ressources bienveillantes. Et n'oubliez pas que demander de l’aide est une force, pas une faiblesse.
L’automne et l’hiver apportent leur lot de grisaille, mais aussi une occasion de prendre soin de soi : de bouger un peu, de s’entourer de petites lumières, de lire, de sortir, d’appeler quelqu’un.
Des petits gestes qui, mis bout à bout, redonnent de l’élan et apaisent le moral.
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