Lors du premier atelier du projet d'art éco-responsable, financé par le Carrefour 50 +, l’idée est venue à Louise Hardy de faire un collage utilisant des matériaux recyclés. À ce moment-là, c'était le début du printemps et les bourgeons apparaissent d'où l'idée de faire un arbre.
Le concept de l’arbre a évolué jusqu’à faire une sculpture pour le projet final.
Le titre de l'œuvre est venu spontanément suite probablement à l’expérience de vie de Louise. En Afrique francophone, l’arbre à palabres est un lieu traditionnel de rassemblement, à l'ombre duquel on s'exprime sur la vie en société, les problèmes du village et la politique. C'est aussi un lieu où les enfants viennent écouter un ancien du village conter des histoires.
Le thème des ateliers étant l’art éco-responsable, l’arbre à palabres fut créé en n’utilisant que des matériaux recyclés et biodégradables. Les livres qui servent de socle dans la sculpture, introduisent la relation entre l’arbre, le papier, les mots et la transmission des idées par la parole.